mercredi 22 décembre 2010

Scène décente



Performance lors de l'exposition "Scène décente" 
théâtre de poche, école nationale d'aviation civile, octobre 2010
photographie de Florence Carbonne
                                                                                                                                     photo Munda
 La distinction par les guillemets,
 les vampires de l’art masculin.

De soumission et de désir, elles racontent des générations  d'histoire, des figures de styles du verbe déchu et dans une pure passivité, Lassie prends les valeurs par le bas. C’est un bovarysme empirique, des contes chromatiques pour des générations de petites averties. C’est le sombre passé des systèmes féminins qui se profile à l’horizon. La rencontre avec la scène est celle du hasard, la seule contrainte. Elles s'épuisent sous des masques, chantent par terre, lovent leur voix, et se latent dans une dernière trajectoire en dissolvant sur leur reins, une manière de repentir. Lassie s’endimanche d'habit gay ou ultra sexy, elles sont sexistes  et se vautrent dans la pureté. Lassie conditionne son public à une forme d’art.  Faut-il laisser sur son corps la trace de son ambition?
Des guillemets les séparent de ce qu’on appelle une nouvelle génération de pute.
C.Noguès